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LE VALCAMONICA JOURNEE ENTIERE

Une région peu connue qui peut révéler d'agréables surprises

 

PROGRAMME

 

9h30 / 10h00, visite du parc des Gravures Rupestres à Naquane. En 1979, les gravures du Valcamonica ont été inscrites au Patrimoine Mondial de l'Unesco. Ils témoignent de la vie des anciens Camuni .... Des figures d'animaux comme des cerfs, des chiens ... des rites d'initiation à la chasse ... des scènes liées à l'agriculture comme le labour, les charrettes remorquées. On voit l'homme engagé dans des moments de culte … un centre d'Art Rupestre connu dans le monde entier.

                                                                                                                                                    

11h30 / 11h45 : avant le déjeuner (à Esine ou environs), on visite l’Eglise de Sainte Marie de l’Assomption à Esine, qui abrite le cycle de peinture réalisé par Giovan Pietro da Cemmo, à la fin du 1400, qui développe deux thèmes : le salut et la dévotion populaire.

 

Après le repas dans un restaurant typique, on visite Bienno, chef-lieu de la « Vallée des Magli», le ValGrigna (où «Magli» signifie «marteaux», utilisés dans la forge). On peut visiter le Musée de la Forge (afin de découvrir la réalité de l'extraction et du travail du fer, pour la production d'outils agricoles et d'armes).

Même le Moulin à eau du 1400, qui fonctionne toujours, grâce à la présence du canal artificiel, mérite une visite.

La charmante vieille ville abrite également l'Eglise de l'Annonciation, ornée de fresques de Da Cemmo et de Romanino.

Bienno fait partie des « plus beaux villages d’Italie ».

 

Dernière visite, au programme, à Pisogne, l’Eglise de Notre Dame de la Neige, également appelée "Chapelle Sixtine des Pauvres", l’un des exemples les plus importants de la peinture sacrée du XVIe siècle. Entre les années 1532 et 1534, Girolamo Romani appelé le Romanino réalisa des fresques, avec le thème de la Passion de Jésus, sur les parois, sous la voûte, sur l’arc saint et sur la contre-façade de cette église, dans un style qui n'avait rien à voir avec l'académisme de l'époque. Pour ses figures transgressives, souvent grotesques, il s’inspira à la population locale.

(Point de rencontre entre la peinture vénitienne et le réalisme lombard).